Hacked By Awad Sahar
Accueil du site > Hacked By Awad Sahar > Littératures > Madame de Lafayette, La Princesse de Clèves

Madame de Lafayette, La Princesse de Clèves

Livre de Poche, Collection : Folio-Classique, 2000, 275 p., 3,70 €

mercredi 6 mai 2009, par Antoine MICHELOT

La Princesse de Cleves est un roman publié anonymement par Marie-Madeleine de La Fayette en 1678. Cette œuvre est considérée comme le premier roman moderne de la littérature française.

Amazon.fr :

Madame de Clèves, jeune beauté parfaite en tout point, fait des débuts remarqués à la cour de la reine dauphine, belle-fille d’Henri II. Pour ce modèle de vertu, l’image de Diane de Poitiers plane tout au long du roman comme le contre-exemple absolu. Mais sous des dehors innocents, la Princesse de Clèves, par sa faculté à analyser et à maîtriser ses sentiments, fait preuve d’une personnalité étonnante et rarement exposée avec tant de justesse auparavant. Car, si l’amour courtois trouve ici d’indéniables échos, cet ouvrage paru en 1678, souvent considéré comme le premier roman de la littérature française, est indéniablement un pas énorme vers le roman tel qu’on le connaît aujourd’hui. La galerie de portraits dressée par Madame de Lafayette peut s’avérer un peu rébarbative pour le lecteur moderne, de même que sa langue est un peu austère. Néanmoins, l’analyse psychologique est d’une vraisemblance résolument novatrice et rachète l’invraisemblance de certaines scènes. En outre, l’exploit de faire naître tout un roman d’une intrigue aussi ténue, pratiquement sans action, fait de La Princesse de Clèves un ouvrage d’autant plus pathétique que les personnages laissent peu d’emprise aux événements extérieurs et se condamnent eux-mêmes. —Sana Tang-Léopold Wauters

Quatrième de couverture :

Jeune épousée de monsieur de Clèves, la princesse s’est engagée à un mariage de raison, obéissant aux recommandations sévères de sa mère, madame de Chartres. Quand soudain, au cours d’un bal, le duc de Nemours parait... Leurs yeux se rencontrent, la passion naît. Mais la princesse de Clèves se doit à son rang, à son éducation, à l’image qu’elle a d’elle-même. Elle ne cédera pas au désir. Jalousie, douleur, frustration, les romans d’amour soufflent des souffrances exquises... pour le lecteur.

L’accompagnement critique présente les conditions d’écriture au XVIIe siècle et inscrit La princesse de Clèves parmi les différents mouvements de pensée (classicisme et baroque). La postérité de ce court roman est éclairée par des extraits de Balzac (La duchesse de Langeais), de Paul Claudel (Partage de midi) et de Raymond Radiguet (Le bal du comte d’Orgel). Une interview exclusive de Marcel Bozonnet, qui a interprété l’adaptation scénique du roman, ouvre sur une autre dimension de l’œuvre. —Ce texte fait référence à l’édition Poche .

Commande en ligne (Verdamilio Butiko par Amazon.fr) :

La Princesse de Clèves

Répondre à cet article

SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0