Hadopi censurée, le web est mort de rire

Dès l'annonce du nouveau revers infligé à la loi Création et Internet, les internautes ont versé dans l'humour. Florilège.
par Alexandre Hervaud
publié le 11 juin 2009 à 11h44
(mis à jour le 13 mai 2013 à 16h28)

Comme des baleines, comme des hyènes. On a bien ri hier soir, sur le web, après l'annonce de la censure de la loi Hadopi par le Conseil Constitutionnel. Sur les blogs comme sur Twitter, l'ultime déconvenue du ministère de la Culture a particulièrement inspiré les internautes. Florilège totalement non exhaustif (n'hésitez pas à suggérer des joyeusetés qui nous auraient échappé en commentaire)

Les tueurs de Twitter :

«BreakingNews : Hadopi retrouvé mort en Thaïlande, une corde autour de la bite.»

«Le sous-marin nucléaire français Emeraude a commencé mercredi à rechercher les boîtes noires de l'HADOPI»

«On pouvait penser que le Conseil constitutionnel était un aréopage gériatrique, et bien non, bravo les sages»

«Si je résume, Hadopi va coûter des millions d'euros pour envoyer des emails ? Albanel a créé la mailing-list la plus chère du monde...»

«TF1 rembauchera-t-elle Jérôme B. ?»

« Hadopi DTC!! »

«C'est bien la première fois que la censure est applaudie sur Twitter :)»

«Albanel a vraiment mis en place la défaite graduée.»

Du son

Même si le son n'est pas d'une qualité tip-top, un Hadopi remix du Jump Around de House of Pain, ça fait toujours plaisir. Réalisé depuis déjà quelques semaines, il a connu une nouvelle heure de gloire hier soir.

Du jeu

Quand et comment Christine Albanel quittera-t-elle son ministère ? Répondez par ici , le gagnant se verra offrir un hébergement web/mail/shell aux frais de GeekNode.

Du visuel

Geoffrey Dorne, de l'excellent site jaffiche.fr , a encore frappé.

Snut illustre pour PCInpact la gradation de l'échec côté Albanel

Reconnaissance tardive du côté de LOL de Giscard, Chirac et Debré signée Damien Leloup . Il était temps.

Le mot de la fin, à Nelson

Quitte à gâcher l'ambiance, n'oublions pas les paroles de Beaumarchais, «je me presse de rire de tout avant d'être obligé d'en pleurer» . Une citation particulièrement adaptée face à l'entêtement du gouvernement actuel, qui n'a pas dit son dernier mot...

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