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Le monde nucléaire selon le business écolo

Le Laboratoire Anarchiste, 19/07/2009

lundi 20 juillet 2009

Le Département de la Drôme , pilote dans la gestion des populations , et pour l’écologie comme paravent du nucléaire. Le symbole des écolos avec la marguerite comme objet spectaculaire Les affaires continuent dans le désastre nucléaire avec un décor bucolique. A Rovaltain la ronde du fric continue.

Publicité : « Le département de la Drôme est le premier département français « bio ». On y trouve le plus de terres agricoles cultivées selon les méthodes de l’agriculture biologique : 10 % des surfaces est cultivé en bio, contre 2 % en moyenne sur la France. Autre particularité de notre département, on y trouve toutes les productions bio : des céréales aux plantes aromatiques en passant par l’élevage (caprin, ovin, bovin, porcin et volaille), les fruits et légumes, la vigne, etc.".

Pôle toxicologique de Rovaltain : 300 000 euros de Rhône-Alpes pour définir le programme

Le projet du Pôle scientifique et technologiques de Rovaltain en toxicologie et écotoxicologie prend forme avec la création en avril dernier de l’association porteuse. L’association définit le programme du pôle, qui sera précisé dans le cadre de stages post-doctoraux. Les stages pos-doctoraux permettront d’accueillir de jeunes chercheurs qui pourront faire bénéficier le projet de l’expérience des centres français et européens en toxicologie et éco-toxicologie, mais aussi de définir les besoins du tissu économique.

Le programme de stage sera porté par l’Université Joseph Fourier Grenoble 1. Les stagiaires et les programmes des stages seront définies en lien avec le cluster Chimie durable e chimie pour la santé, avec le cluster recherche « environnement » et avec le cluster « Gestion et organisation des syystèmes de production et d’innovation. La Région Rhône-Alpes a accordé une subvention forfaitaire de 300 000 euros pour ce programme à l’UJF.

Le Diois" terre de résistance" est devenu grâce aux écolos "terre de résignation".

Au moment où le gouvernement annonce une rallonge annuelle de 12 millions d’euros pour atteindre l’objectif de 6% d’agriculture bio d’ici à 2012, petit détour par la Drôme et son Grand Projet de Biovallée, Dans le Diois, le bio représente déjà 25% des surfaces cultivées.

Quel est le territoire de la Biovallée de la Drôme ?

Un militant antinucléaire recyclé : "C’est un territoire de 102 communes, couvrant 1.850 km2, soit le tiers du département, qui suit le cours de la Drôme depuis sa source sur 106 km. Ici, les exploitations biologiques représentent 15% de la surface agricole, avec un record dans le Diois où le taux est de 25% : on peut dire que c’est le "spot français" du bio. Cette agriculture est portée très largement par les plantes aromatiques et médicinales et un vignoble, avec la Clairette de Die, qui se développe fortement en agriculture biologique. Nos n’avons pas seulement des producteurs mais aussi des entreprises de transformation dont Sanoflor, rachetée l’an dernier par L’Oréal. Créée il y a une vingtaine d’années autour des huiles essentielles bio, elle compte aujourd’hui plus de 200 salariés. Nous avons également de nombreuses entreprises aromatiques et médicinales comme Phytosan ( Lausanne) et Herbier du Dioi"s.

A quoi tient cette forte représentation de l’agriculture biologique ?

Après un profond exode rural, de nouvelles générations de ruraux sont arrivées de l’étranger avec une nouvelle approche. Sanoflor a été fondée par un Suisse, Herbier du Diois par un Hollandais. L’explication tient aussi à notre agriculture de montagne qui n’est pas susceptible de se convertir au productivisme. Elle est davantage axée sur la qualité.

Par qui est portée la Biovallée ?

La vallée de la Drôme s’est organisée depuis plus de trente ans en intercommunalité avec les communautés de communes du Val-de-Drôme et du Diois. D’autres ont vu le jour depuis, mais depuis l’origine, ces intercommunalités sont axées sur le développement durable. La communauté du Val-de-Drôme s’est donnée comme devise dès 1992 : "développement, environnement, solidarité". La vallée de la Drôme a aussi été le premier territoire en France à établir un schéma d’aménagement et de gestion des eaux. Il y a donc une volonté ancienne de coopérer autour du développement durable. Mais aujourd’hui , on donne corps à cette biovallée à travers deux procédures : le pôle d’excellence rurale reconnu comme "Biovallée", qui se donne pour objectif la protection des bio-ressources de la vallée, et la procédure de Grand Projet labellisé par la région.

Qu’est-ce qu’apporte ce label de Grand Projet ?

Le but est de développer : le logement avec les écoconstructions, les modes de transports doux, la production d’énergie, etc. La vallée de la Drôme bénéficie d’une subvention de 5 millions d’euros à laquelle s’ajouteront des aides thématiques de la région. Tout ceci est articulé avec la politique de la région : lycées, formation, transport, agriculture, habitat.

Quelques actions sont déjà prêtes : un écosite sur la commune d’Eurre (sur les lieux des travaux du TGVsud est), des opérations d’animation sur les énergies renouvelables en direction des particuliers. On mène également une étude sur le site du Martouret à Die. Il s’agit d’une grande propriété de 4 hectares rachetée par la communauté de communes. L’idée est d’en faire un centre de remise en forme par les médecines naturelles et d’accueil.

Voir en ligne : Le Laboratoire

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