La radio FM et le Wi-Fi pointés du doigt
Réalisée par cinq chercheurs venant du CNRS et de divers centres de recherche contre le cancer et les risques industriels (CREAL, IARC, INERIS, INRETS), cette étude a tenté d’analyser durant 24h non stop (peu importe l’heure et le lieu) les ondes reçues par 377 individus différents. Environ la moitié vivaient à Besançon (ville moyenne) et l’autre moitié à Lyon (grande ville bien desservie par tous les réseaux). L’étude a été réalisée entre décembre 2005 et septembre 2006.
Les résultats sont particulièrement intéressants. Au total, les chercheurs ont pu mesurer des ondes détectables (0,05 Volt/m au minimum) dans 46,6 % des zones étudiées, 46,1 % à Besançon et 47,1 % à Lyon plus précisément. En moyenne, l’étude annonce que les personnes étudiées reçoivent 0,201 volt/mètre, soit un résultat bien au-deçà du seuil actuel fixé à 1 volt/mètre (pour les antennes relais), seuil qui pourrait bien être réduit à 0,6 volt/mètre sous la pression de certains groupes écologistes. Il ne s’agit cependant ici que d’une moyenne, certains sont donc bien au-delà.
Les ondes détectées les plus importantes proviennent étonnamment des téléphones fixes sans fil (17,2 % au total, 19,8 % à Lyon), tandis que le Wi-Fi arrive en deuxième position (14,2 % au total, à peine 7,3 % à Lyon), suivi par la radio FM (11 %).
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