En France, le topless n’a jamais été menacé de prohibition depuis son apparition du côté de Saint-Tropez en 1964. Les arrêtés municipaux épinglant les dévêtus restent circonscrits aux centres-villes.
Le sein nu reste bien légal sur les plages, mais les femmes sont de moins en moins adeptes. Chez Eres, marque de maillots de bain chics, on vend pour la première fois plus de maillots une-pièce que de bikinis. La mode est même aux hauts de deux-pièces coupés comme des débardeurs.
Dans un récent billet sur le site Psychologies.com, Jean-Claude Kaufmann, auteur en 1995 de « Corps de femmes, regards d’hommes », s’est replongé dans le sujet quinze ans après :
« En quinze ans les marquages culturels ont complètement changé. Ce qui était branché est devenu ringard. Les jeunes filles en particulier n’hésitent pas à stigmatiser très durement les “vieilles” (de 50 ans ! ) qui osent enlever leur haut de maillot. Et cela interroge. »
Pourquoi plus personne n’enlève le haut ? On leur a posé la question.
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