Ferdinand Hodler

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Ferdinand Hodler
Autoportrait aux yeux écarquillés III (1912), Glaris, Kunsthaus Glarus (de).
Biographie
Naissance
Décès
(à 65 ans)
Genève (Suisse)
Sépulture
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Enfant
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Distinction
Œuvres principales
Le bûcheron (d), La Pointe d'Andey, vallée de l'Arve (d), Madame Valentine Godé-Darel malade (d), The Patient (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Ferdinand Hodler
Signature
Vue de la sépulture.

Ferdinand Hodler est un peintre suisse né le à Berne et mort le à Genève.

Hodler est considéré comme le peintre suisse qui a le plus marqué la fin du XIXe et le début du XXe siècle. Ami de Klimt et de Jawlensky, admiré par Puvis de Chavannes, Rodin et Kandinsky, Hodler est l’un des principaux moteurs de la modernité dans l’Europe de la Belle Époque.

Son œuvre, puissante, navigue entre réalisme, symbolisme et expressionnisme. Au cours de sa carrière, il aura touché à tous les genres, privilégiant le portrait — y compris l'autoportrait (une cinquantaine d'autoportraits réalisés entre l'âge de 19 ans et celui de 64 ans, nombre qui n'a été dépassé que par Rembrandt)[1] —, le paysage, la peinture historique et monumentale et les compositions de figures. Hodler renouvelle la peinture murale et le paysage alpestre qu'il « libère de tout élément anecdotique » et où il adopte le principe du parallélisme (notamment dans ses vues du Léman[2]).

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance et formation[modifier | modifier le code]

Ferdinand Hodler est l'aîné d'une fratrie de six frères et sœurs. Son père, Jean Hodler, fait maigrement vivre la famille par son métier de menuisier. Sa mère, Marguerite Neukomm, est issue d'une famille paysanne. À l'âge de huit ans, Ferdinand Hodler perd son père, ainsi que deux de ses frères, tous trois morts de la tuberculose. Sa mère, remariée au peintre décorateur Gottlieb Schüpbach, meurt également de la tuberculose en 1867, laissant huit enfants. En 1865, à l'âge de douze ans, Ferdinand Hodler reprend l'atelier de son beau-père, alcoolique, et fait vivre la famille. Deux ans plus tard, il est envoyé en apprentissage à Thoune, chez un peintre local, Ferdinand Sommer, qui lui apprend à peindre de petits paysages pour les revendre aux touristes. Au cours des dix-huit années suivantes, la tuberculose emporte les uns après les autres tous ses frères et sœurs. Le peintre eut sa vie durant, une conscience aiguë de la fragilité humaine et de la mort[3].

En 1871, il gagne à pied Genève, s'y s'installe après avoir achevé son apprentissage de peintre-décorateur et s'inscrit au collège de Genève. Il vivra dans cette ville jusqu'à sa mort, en 1918 : Établi d'abord au 35, Grand-Rue, il s'installa ensuite dans un appartement sis au numéro 29 du quai du Mont-Blanc, d'où il peindra de nombreuses toiles représentant la vue qu'il avait de son balcon. En 1873, il suit les cours de Barthélemy Menn, fréquente les musées, copie les toiles d'Alexandre Calame, analyse les œuvres d'Albrecht Dürer[3].

Premiers travaux[modifier | modifier le code]

Ses premières toiles sont directement issues du réalisme suisse d'artistes comme Albert Anker, Rudolf Koller, Alexandre Calame. Il expose ses premières œuvres à côté de celles de Gustave Courbet, exilé en Suisse dans le cadre d'expositions du Turnus (expositions fédérales des beaux-arts) à Lausanne, à Berne, à Aarau et à Genève, en 1876 et 1877[4]. Après un séjour à Bâle en 1875, où il étudie l'œuvre de Hans Holbein, un voyage en Espagne en 1878 et la visite du Musée du Prado à Madrid lui ouvrent de nouveaux horizons esthétiques[5]. Dès lors, il soumet sciemment ses sujets à son désir d'abstraction et de composition, substituant à ses teintes terreuses un chromatisme léger, impressionniste par la grâce, à dominante gris clair. Toutefois, ce n'est que lorsqu'il se tournera vers le symbolisme que son travail sera enfin reconnu. Sa composition de grand format, se déroulant sur près de trois mètres de longueur et intitulée La Nuit, provoqua un scandale au Salon de Genève en , au point qu'elle dut être retirée des cimaises pour « obscénité ». Elle fit au contraire sensation au Salon du Champ-de-Mars quelques mois plus tard à Paris, où elle attire l'attention d'Auguste Rodin et de Pierre Puvis de Chavannes, maître vénéré par Hodler, comme il avait auparavant admiré Gustave Courbet[a]. L’œuvre de Puvis l'avait non seulement encouragé à tenter l'aventure des immenses compositions murales, mais elle lui avait également enseigné à transformer de manière consciente les formes et les couleurs en éléments décoratifs fondamentaux. En 1917, il met en scène des moments historiques qui fondent l'histoire de la Confédération suisse (La Bataille de Morat, 1917). Du point de vue iconographique, Puvis devient donc le modèle de l'artiste bernois, qui, sous son influence, peint des tableaux de groupes paradisiaques, montrant des figures nues ou vêtues à la mode antique, tel son Dialogue avec la Nature.

En 1884, il rencontre Augustine Dupin (1852–1909), qui devient son modèle et qui, en 1887, donne naissance à un fils naturel du nom d'Hector. Il épouse ensuite Bertha Stucki en 1889, dont il divorce deux ans plus tard[7].


La Nuit, 1889-1890, Berne, Kunstmuseum.

Affirmation[modifier | modifier le code]

Le Bûcheron (1910), Paris, musée d'Orsay.

Fervent paysagiste également, il apprend dès son plus jeune âge la menuiserie avec son père. À partir de1890, il stylise fortement ses thèmes, au point que ses lacs et ses massifs montagneux se transforment en métaphores de l'éternité. Hodler, en cette fin de XIXe siècle, s'approche de l’expressionnisme par des figures colorées et géométriques, en une forme qu'il appelle lui-même le « parallélisme »[8]. Toutefois, les tableaux les plus connus de Hodler mettent en scène des personnages de la vie quotidienne, comme le célèbre Bûcheron[9] (1910, Paris, Musée d'Orsay), geste fondamental, image symbolique du labeur et de la force. Si cette peinture s'intègre parfaitement au renouveau des sécessions allemandes et autrichiennes, elle cherche à combiner l'appel à l'imagination et le réalisme le plus direct, l'idéation de la nature, voire l'expressionnisme. Son travail influença divers artistes dont Albin Egger-Lienz. En 1892, le galeriste parisien Paul Durand-Ruel, qui le représente, le pousse à exposer ses Âmes déçues au premier Salon de la Rose-Croix esthétique[10], aux côtés notamment de Félix Vallotton et Carlos Schwabe[11].

Le , lors de l'Exposition nationale de Genève, Ferdinand Hodler est filmé pendant quelques secondes au milieu de la foule, par le Morgien[12]. Il met en scène les artistes du moment au Village suisse, le jour du vernissage de l’exposition des beaux-arts. Ferdinand Hodler expose alors vingt-six panneaux de la façade du Pavillon. Ces images filmées montrant le peintre sont les seules de cette sorte connues à ce jour[13].

Enseignement[modifier | modifier le code]

En 1896, sur invitation de Léon Genoud, alors directeur du Musée industriel de Fribourg, Hodler enseigne la peinture et le dessin à l’École des arts et métiers ; ses élèves sont essentiellement des membres de familles patriciennes appartenant à la Société fribourgeoise des Amis des Beaux-Arts, mais également de jeunes artistes d'origines plus modestes tel Hiram Brülhart, Oswald Pilloud, Raymond Buchs et Jean-Edouard de Castella. À Fribourg, il prononce sa conférence sur La Mission de l'artiste, en , dans laquelle il développe sa perception de l'art[14]. En 1898, il épouse Berthe Jacques.

Dernières années[modifier | modifier le code]

50e anniversaire de la Société des peintres suisses - 6e exposition de Zurich, affiche lithographiée, .

Dans les années 1900, reconnu en Suisse, Hodler a de la peine à percer en France, où il est considéré à l'époque comme trop moderniste. En 1904, il participe à la XIXe exposition de la Sécession viennoise, qui lui permet d'accéder à la consécration internationale et de recevoir d'importantes commandes en Allemagne (hôtel de ville de Hanovre, université d'Iéna)[15]. Il figure parmi les peintres suisses présents à l'Armory Show, à New York, en 1913.

En 1914, alors qu'Hodler est président de la Société suisse des peintres et sculpteurs (SSPS, aujourd’hui Visarte), le fonds de soutien est constitué et, plus tard, la caisse d’indemnité journalière pour les artistes visuels.

Fin 1914, il dénonce les pilonnages effectués par l'artillerie allemande contre Reims. En guise de représailles, il est exclu des sociétés artistiques allemandes. Depuis la mort en 1915 de sa compagne Valentine Godé-Darel, atteinte d'un cancer, qu'il avait rencontrée huit ans auparavant et dont il peignit d'abord la beauté, la joie, la vie, puis la dégradation de façon quasi obsessionnelle, il sombre dans la dépression et la maladie, songeant même au suicide. En 1916, il compose une vingtaine d'autoportraits[16].

En 1918, il reçoit la bourgeoisie d'honneur de Genève[17]. En avril, il se met à peindre des vues depuis son balcon, qui sont ses dernières œuvres[18].

Il meurt le à Genève, laissant derrière lui quelques peintures inachevées, des paysages représentant le Léman et la chaîne du Mont-Blanc[19]. Il est enterré au cimetière de Saint-Georges à Genève.

Son fils, Hector Hodler, qui fut son modèle pour certains tableaux, est à l’origine de la création de l’Association mondiale d'espéranto.

Postérité[modifier | modifier le code]

Hodler était surtout réputé en Suisse dans les années 1900-1910 pour ses peintures à caractère patriotique. En novembre 1900, la Poste suisse choisit sur concours son Berger de Fribourg qui sera utilisé jusqu'en 1936[20]. En 1909, la Banque nationale suisse lui commande deux vignettes monétaires, qui deviendront le billet de 50 (« Le Bûcheron ») et de 100 francs (« Le Faucheur »), mis en circulation en 1911[21].

Une rue de Genève porte son nom, la Rue Ferdinand-Hodler[22].

Institut Ferdinand Hodler[modifier | modifier le code]

L'Institut Ferdinand Hodler, sis à Genève et Delémont (Suisse) a été fondé dans le but de réunir les ressources et les compétences utiles à l'étude et à la valorisation de l'œuvre du peintre. La création de cette institution s'est faite progressivement, à la suite du décès de l'historien de l'art Jura Brüschweiler (1927-2013), l'un des plus importants spécialistes du peintre, à qui il a consacré sa vie de chercheur et de collectionneur. L'institut mène un vaste programme de recherche et de publication consacré au peintre[23].

Œuvres dans les collections publiques[modifier | modifier le code]

Les œuvres de Ferdinand Hodler se trouvent dans les plus importants musées de Suisse et d'Europe, tels le Kunstmuseum de Berne, le Musée d'art et d'histoire de Genève, le Kunsthaus de Zurich, la Neue Pinakothek de Munich ou encore le Musée d'Orsay à Paris. Une partie de son fonds d'atelier et de ses archives personnelles est conservée au sein des Archives Jura Brüschweiler préservées par l'Institut Ferdinand Hodler à Genève[24].

Sans travail (1891), collection particulière.
Guerrier de Marignan, non daté (vers 1896), Musée des beaux-arts de La Chaux-de-Fonds
Le Printemps (1901), Essen, musée Folkwang.
Le Lac de Thoune depuis Lessigen (1904), musée des Beaux-Arts de Berne.
Étudiant à Iéna (1908), Munich, Neue Pinakothek.
  • Vieillard lisant (1885), huile sur toile, Winterthour, Kunstmuseum
  • Portrait d'Hélène Weiglé (1888), huile sur toile, 18,5 × 69,5 cm, Frankfurt am Main, Städel Museum
  • La Nuit (1889-1890), huile sur toile, 116 × 299 cm, Berne, Kunstmuseum
  • Portrait du professeur Émile Yung (1890), huile sur toile, 70 × 84 cm, Musée Jenisch de Vevey[25]
  • Les Fatigués de la vie (1892), huile sur toile, 294 × 150 cm, Munich, Neue Pinakothek.
  • Communion avec l'Infini (1892), huile sur toile, 159 × 97 cm, Bâle, Kunstmuseum.
  • Trilogie :
    • Les Âmes déçues (1892), huile sur toile, 120 × 299 cm, Berne, Kunstmuseum.
    • Les Las de Vivre I (1892), huile sur toile, 120 × 299 cm, Munich, Nouvelle Pinacothèque
    • L'Eurythmie (1894-1895), huile sur toile, 167 × 245 cm, Berne, Kunstmuseum.
  • Landschaft im Tessin, 1893, huile sur toile, 41 × 32,8 cm, Lugano, Museo Cantonale d'Arte[26]
  • L'Élu (1893-1894), huile et tempera sur toile, 219 × 296 cm, Berne, Kunstmuseum.
  • Hallebardier (1895), 327 × 108,3 cm, musée des beaux-arts de Montréal
  • Le Rêve du berger (1896), huile sur toile, Metropolitan Museum of Arts, New York
  • Guerrier de Marignan (vers 1896), huile et tempera sur toile, Musée des beaux-arts de La Chaux-de-Fonds
  • La Retraite de Marignan (1897-1900), fresque, Zurich, Musée national suisse
  • L’Adoration II (1894), huile sur toile, 80 × 101 cm, Lugano, Museo Cantonale d'Arte[27]
  • Guillaume Tell (1897), huile sur toile, 256 × 199 cm, Solothurn, Kunstmuseum.
  • Le Rêve (1897-1903), aquarelle et huile sur panneau, 99 × 70 cm, Zurich, collection particulière.
  • Le Jour I (1899), huile sur toile, 160 × 340 cm, Berne, Kunstmuseum
  • Le Sentiment (1901-02), huile sur toile, 120 × 172 cm, Collection Thomas Schmidheiny.
  • L'Émotion II (1901-02), huile sur toile, 193 × 280,5 cm, Collection privée
  • La Vérité II (1903), huile sur toile, 208 × 294,5 cm, Zurich, Kunsthaus
  • Jeune Homme admiré par les femmes (1903), Zurich, Kunstmuseum
  • La Source (1904-1910), huile sur toile, 130 × 100 cm, Collection Thomas Schmidheiny.
  • Calme de soir (1904-1905), huile sur toile, Winterthour, Kunstmuseum
  • Paysage au-dessus du lac de Genève (1906), 59,8 × 84,5 cm, Munich, Nouvelle Pinacothèque
  • Chant lointain (1906), huile sur toile, 140 × 120 cm, Saint-Gall, Kunstmuseum
  • L’Heure Sacrée (1907), Kunsthaus de Zurich
  • L'Eiger, le Mönch et la Jungfrau au-dessus de la mer de brouillard (1908), huile sur toile, 67,5 × 91,5 cm, Vevey, Musée Jenisch
  • Étudiant à Iéna (1908), Munich, Nouvelle Pinacothèque
  • Départ des étudiants d’Iéna pour la guerre de libération contre Napoléon en 1813 (1908-1909), huile sur toile, Université d'Iéna, aula de l’université.
  • La Pointe d'Andey vue de Bonneville [Haute Savoie] (1909), huile sur toile, 67 × 90 cm, Paris, Musée d'Orsay
  • Le Bûcheron (1910), huile sur toile, 130 × 100,5 cm, Paris, Musée d'Orsay
  • Femme en marche (vers 1910), huile sur toile, 112,5 × 50,5 cm, Collection Thomas Schmidheiny.
  • Heure sacrée (1911), huile sur toile, 187 × 230 cm, Winterthour, Fondation pour l'art, la culture et l'histoire.
  • Autoportrait avec les yeux ouverts III (1912), huile sur toile, Winterthour, Kunstmuseum
  • Le Grand Muveran (1912), huile sur toile, 65 × 88,5 cm, Winterthour, Kunstmuseum
  • L'Unanimité (1913), fresque, Hanovre, salle des assemblées de l'Hôtel de Ville.
  • Wetterhorn (1913), huile sur toile, 65 × 88,5 cm, Winterthour, Kunstmuseum
  • Valentine Godé-Darel malade (1914), huile et gouache sur toile, 47 × 40 cm, Paris, Musée d'Orsay[28]
  • Valentine Godé-Darel mourante (1915), huile et gouache sur papier, 39,7 × 23,3 cm, Collection particulière
  • Valentine Godé-Darel sur son lit de mort (1915), huile sur toile, 65 × 81 cm, Bâle, Kunstmuseum
  • Autoportrait, souriant (1916), huile sur toile, Winterthour, Kunstmuseum
  • Cascade à Champéry (1916), huile sur toile, 82,5 × 98 cm, Winterthour, Kunstmuseum
  • Regards dans l'infini (1916), huile sur toile, 138 × 246 cm, Winterthour, Kunstmuseum
  • Le Lac Léman avec le Mont Blanc, l’après-midi (1918), huile sur toile, 74 × 150 cm, Collection privée, Suisse.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Stéphanie Guerzoni, Ferdinand Hodler, Genève : Pierre Cailler, 1957.
  • Jura Brüschweiler, Ferdinand Hodler, Bern : Benteli, 1983 (ISBN 3716511099).
  • Jura Brüschweiler, « La participation de Ferdinand Hodler au Panorama d'Édouard Castres et l'avènement du parallélisme hodlérien » dans Zeitschrift für Schweizerische Archäologie und Kunstgeschichte, Bd. 42, 1985/4, Zurich, 1985.
  • Matthias Fischer, « Ferdinand Hodler. Des expositions en permanence. Le milieu artistique et culturel à Genève avant 1900 », in: Ferdinand Hodler et Genève. Collection du Musée d’art et d’histoire Genève, édité à l’occasion de l’exposition au Musée Rath, Genève, Musée d’art et d’histoire, 2005, p. 11-19.
  • William Hauptman, Ferdinand Hodler, Milan, 5 continents, (ISBN 9788874393626).
  • Oskar Bätschmann et Paul Müller (dir.), Ferdinand Hodler. Catalogue raisonné der Gemälde. Die Landschaften, Zurich, SIK-ISEA/Scheidegger & Spiess, 2008 (2 volumes).
  • (de) Matthias Fischer, Der junge Hodler. Eine Künstlerkarriere 1872-1897, Wädenswil: Nimbus, 2009 (ISBN 978-3-907142-30-1).
  • (de + fr) Ferdinand Hodler in Karikatur und Satire, Hrsg. und kommentiert von Matthias Fischer / Ferdinand Hodler par la caricature et la satire, édité et commenté par Matthias Fischer, Benteli, Sulgen, 2012.
  • Oskar Bätschmann et Paul Müller (dir.), Ferdinand Hodler. Catalogue raisonné der Gemälde. Die Bildnisse, Zurich, SIK-ISEA/Scheidegger & Spiess, 2012.
  • Ferdinand Hodler et Niklaus Manuel Güdel (édition et commentaires), La Mission de l'artiste, Genève, Éditions Notari, (1re éd. 1897), 180 p. (ISBN 978-2-940408-64-1).
  • Jura Brüschweiler, Hodler érotique, Genève, Éditions Notari, collection "Hodleriana", vol. I, 2016, 160 p.
  • Oskar Bätschmann et Paul Müller (dir.), Ferdinand Hodler. Catalogue raisonné der Gemälde. Die Figurenbilder, Zurich, SIK-ISEA/Scheidegger & Spiess, 2017.
  • Diana Blome et Niklaus Manuel Güdel, Ferdinand Hodler. Écrits esthétiques, Genève, Éditions Notari, collection "Hodleriana", vol. II, 2017, 408 p.
  • Oskar Bätschmann et Paul Müller (dir.), Ferdinand Hodler. Catalogue raisonné der Gemälde. Biografie und Dokumente, Zurich, SIK-ISEA/Scheidegger & Spiess, 2018.
  • Diana Blome et Niklaus Manuel Güdel, Hodler et le Léman. Chefs-d'œuvre de collections privées suisses, Berlin, Hatje Cantz, 2018, 208 p. (éditions française et allemande)
  • Niklaus Manuel Güdel (dir.), Ferdinand Hodler. Documents inédits. Fleurons des Archives Jura Brüschweiler, Genève, Éditions Notari, collection "Hodleriana", vol. III, 2018, 408 p.
  • Diana Blome et Niklaus Manuel Güdel (dir.), Courbet/Hodler. Une rencontre, Genève, Éditions Notari, collection "Hodleriana", vol. V, 2019, 224 p. (ISBN 978-2-940617-35-7).
  • Diana Blome, Ferdinand Hodler – Was die Blumen sagen, Munich, Hirmer Verlag, collection "Hodleriana", vol. VI, 2021, 446 p.
  • Paul Müller, « Ferdinand Hodler » in Paul Müller & Sylvie Patry (dir.), Modernités suisses, 1890-1914, catalogue de l'exposition du 1er mars au 27 juin 2021 au Musée d'Orsay, Flammarion, Paris, mars 2021 (ISBN 9782080205476), pp. 210-217 et planches.

Filmographie[modifier | modifier le code]

  • Jura Brüschweiler et Herbert E. Meyer, Valentine : un peintre devant l'amour et la mort, musique de Rolf Liebermann, commentaire dit par Michael Lonsdale, Zurich, Condordocumentaries, [1982], documentaire, 55 min.
  • Ferdinand Hodler. Le cœur est mon œil, Heinz Bütler, Suisse, 2004, documentaire, 74 min.

Expositions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. L'exposition d'Ornans, Courbet/Hodler (2019-2020), démontre des liens esthétiques entre les deux peintres qui vivent dans la même région entre 1873 et 1877 : rien à ce jour ne permet d'affirmer qu'ils se sont effectivement rencontrés[6].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Modernités suisses, 1890-1914, catalogue de l'exposition du 1er mars au 27 juin 2021 au Musée d'Orsay, Paris, p. 215.
  2. Cf. Paul Müller, « Ferdinand Hodler » in Paul Müller & Sylvie Patry (dir.), Modernités suisses, 1890-1914, catalogue de l'exposition du 1er mars au 27 juin 2021 au Musée d'Orsay, Flammarion, Paris, mars 2021 (ISBN 9782080205476), p. 210.
  3. a et b Hauptman 2007, p. 9-10
  4. Diana Blome et Niklaus Manuel Güdel (dir.), Courbet/Hodler. Une rencontre, Genève, Éditions Notari, coll. "Hodleriana", vol. IV, (ISBN 978-2-940617-35-7)
  5. Hauptman 2007, p. 12
  6. Guillaume Lasserre, « Bonjour Monsieur Hodler », in: Médiapart, 26 décembre 2019.
  7. Hauptman 2007, p. 43, 100
  8. Hauptman 2007, p. 43
  9. Le tableau figurera plus tard au dos des billets de 50 francs de la série 1911 éditée par la Banque nationale suisse (cf. « 50 francs », sur Commons (consulté le ).
  10. Fiche exposant SRCE 1892, base salons musée d'Orsay.
  11. « Ferdinand Hodler » in Paul Müller & Sylvie Patry (dir.), Modernités suisses, 1890-1914, catalogue de l'exposition du 1er mars au 27 juin 2021 au Musée d'Orsay, Flammarion, Paris, mars 2021 (ISBN 9782080205476), p. 210.
  12. François-Henri Lavanchy-Clarke, cinématographe des frères Lumières
  13. www.institut-hodler.ch/hodler-filme
  14. Ferdinand Hodler, La Mission de l'artiste, édition de Niklaus Manuel Güdel, Genève, Éditions Notari, 2013.
  15. Cf. « Ferdinand Hodler » in Paul Müller & Sylvie Patry (dir.), Modernités suisses, 1890-1914, catalogue de l'exposition du 1er mars au 27 juin 2021 au Musée d'Orsay, Flammarion, Paris, mars 2021 (ISBN 9782080205476), p. 210.
  16. Hauptman 2007, p. 36, 44
  17. « Liste des personnalités ayant reçu la bourgeoisie d'honneur », sur GE.CH – République et canton de Genève, (consulté le )
  18. Hauptman 2007, p. 102
  19. Encyclopædia Universalis, « FERDINAND HODLER », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )
  20. [PDF] Ulrich Fehlmann « Walter Tell, sujet d'un conflit : La polémique autour de l’émission des timbres de 1907 », in: SBZ, 1-2, 2013.
  21. « Deuxième série de billets de banque (1911). »
  22. « HODLER », sur Noms géographiques du canton de Genève (consulté le ).
  23. « Institut Ferdinand Hodler | Publications », sur Institut Ferdinand Hodler (consulté le )
  24. « Institut Ferdinand Hodler », sur Institut Ferdinand Hodler (consulté le )
  25. Portrait d'Émile Yung par Ferdinand Hodler, sur le site du Musée Jenish.
  26. Ferdinand Hodler: Landschaft im Tessin
  27. Ferdinand Hodler: L’Adoration II
  28. « Musée d'Orsay: Notice d'Oeuvre », sur www.musee-orsay.fr (consulté le )
  29. P.-F. S., « Cent ans de peinture genevoise », Journal de Genève,‎ (lire en ligne)
  30. « Ferdinand Hodler : documents inédits | Fondation Martin Bodmer » (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]