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Philippe Meirieu alerte sur les dangers réels de cette réforme : Bloc-notes audio du 3 mars... Les nouveaux programmes de l’école primaire : retour en arrière ou fuite en avant ?
19 organisations réagissent ensemble au projet+ pétition à signer.
Le Dossier du Café pédagogique
Dossier d’Annie Camenisch + pétition à signer.
Plusieurs contributions :
Sur le site de l’ICEM (partie publique)
Sur le site de l’ICEM (partie privée)
Contribution de l’ICEM34 aux nouveaux programmes (avec fichier à télécharger)
Projet à télécharger (pdf)
Document réalisé par le CNDP qui met en regard les programmes 2002 (modifiés 2007), les compétences du socle et les programmes 2008 en consultation.
Voir aussi :
Programmes 2008 et progressions : Site des CPC de Châlons 3
Comparaison des programmes 1923 et 2008 (source non vérifiée !)
Le retour à l’école de Topaze, ou comment on envisage de renoncer à ce que les sciences humaines ont apporté à l’enseignement au cours des dernières décennies
Par Sylvie Plane, Cahiers pédagogiques, 10/03/08.
De la communale au socle commun : littérature et culture humaniste.
Par Marie Musset, "Dossier d’actualité" n° 33 - février 2008, INRP, Service de Veille scientifique et technologique.
Notre Dossier d’actualité de février 2008 s’intitule « De la communale au socle commun : littérature et culture humaniste ». Il s’intéresse à la définition et à l’usage de la « culture commune » et de la « culture humaniste », telles qu’elles sont définies depuis la loi d’orientation et de programme pour l’Avenir de l’Ecole (avril 2005), et jusqu’au projet de nouveaux programmes de l’école primaire (février 2008).
En effet, les programmes scolaires français envisagent la compétence culturelle plus qu’instrumentale : la littérature et son enseignement, lorsqu’il est bien conduit, contribuent à construire l’honnête homme du XXIe siècle.
Tout au long du dossier, les questions liées à la mise en place du socle commun des compétences et des connaissances dans le paysage scolaire français sont éclairées par les conceptions et les pratiques d’autres pays.
Ce dossier s’articule avec le colloque organisé par l’équipe Littérature et Enseignement de l’INRP, intitulé « Français, littérature, socle commun : quelle culture pour les élèves, quelle professionnalité pour les enseignants ? », qui se déroulera du 12 au 14 mars à Lyon.
Des programmes déraisonnables pour P. Joutard
"Regardons les évaluations internationales. Quelles sont les faiblesses des élèves français ? Le manque de confiance en eux, la non prise de risques, la résolution des problèmes, la rédaction libre, l’expression de l’imagination… Et quelles sont les réponses ? Le développement des techniques, et pas du tout le développement de la créativité et de l’imagination". Dans Fenêtres sur cours, Philippe Joutard juge les nouveaux programmes déraisonnables, infaisables et en même temps "peu exigeants".
FSC n°311 (pdf)
Une école de l’ennui et de l’échec, Mediapart, 16 Mar. 2008, Par Philippe Joutard
Programmes Premier Degré : en arrière toute ! Par SGEN-CFDT
Afin d’aider les équipes à préparer la consultation annoncée sur les "nouveaux" programmes du Premier Degré, nous publions ci-dessous l’article à paraître en fin de mois dans Profession Education
Publié sans aucune consultation préalable, le projet de nouveaux programmes du primaire révèle une conception très archaïque des missions de l’école.
En termes de contenus, le ministère prônait l’idée de cercles concentriques partant du socle commun de ce que chaque élève doit maîtriser à l’issue de la scolarité obligatoire et laissant ouverts des développements importants. Sous prétexte d’exigences, il revient à la méthode ancestrale de fixer à tous les écoliers des objectifs atteignables par les seuls meilleurs. Des exigences qui ne serviront qu’à conforter la sélection par l’échec. Le programme redevient le centre, l’élève une donnée et sa réussite une éventualité.
19 organisations proposent un argumentaire sur les nouveaux programmes
Le document est destiné aux enseignants qui doivent, d’ici la fin du mois, répondre à la consultation ministérielle sur les nouveaux programmes. Les 19 organisations comprennent des mouvements pédagogiques ou éducatifs (Cemea, Crap, Gfen, Icem, Usep, Foeven, Occe, Jpa, Ligue de l’enseignement), des associations de parents (Fcpe), des chercheurs (Airdf), des associations professionnelles (Afef, Ageem),et des syndicats (Se-Unsa, Sgen Cfdt, Si.En Unsa, Snuipp, Snpi), bref pratiquement tout l’univers de l’école primaire. Ensemble ils proposent une lecture attentive des nouveaux programmes du primaire.
À commencer par leur caractère réductif. "On alourdit les programmes", déplorent-ils, "on relève le niveau d’exigences et on diminue le temps d’enseignement, telle semble être la philosophie de ce projet de programmes". Ils relèvent "qu’en français et en maths, les connaissances visées en fin de cycle 3 sont semblables à celle attendues en fin de classe de 5e". "On garde tout, on compartimente, on morcelle en disciplines et sous-disciplines et on diminue le temps pour faire ce travail" déplorent-ils. Résultat . "entre les dix heures de français, les cinq heures de mathématiques, les quatre heures de sport et l’heure et demie de langue vivante, que restera-t-il à la « culture humaniste » ? Aux sciences ? A l’éducation artistique ? 3h30 en cycle 2 (contre 6 heures auparavant) et 5h30 au cycle 3 (contre 9h30 auparavant)".
Réductifs ils le sont aussi dans leurs objectifs. "La centration sur le français, les maths et l’EPS en élémentaire, le vocabulaire et l’étude des sons en maternelle, réduit les apprentissages à des visées étroitement utilitaires sans permettre l’ouverture culturelle sur d’autres horizons".
Les 19 dénoncent aussi "une conception réductrice de l’enfant / élève". "Le choix d’une terminologie à l’ancienne : l’instruction avec la rédaction, la mémorisation, les règles, la morale… n’est pas anodin. Il enterre les visées d’une émancipation de l’enfant et d’une compréhension du monde que l’éducation porte... La modification significative de la posture d’enfant/ élève entraîne au passage le renoncement au concept d’éducation globale, elle attribue aux enseignants les savoirs « académiques », aux animateurs/éducateurs les savoir-faire et aux parents les savoir-être ! C’est penser les lieux d’éducation que sont l’école, les loisirs et la famille, étanches les uns aux autres".
En conclusion de cet argumentaire, les 19 dénoncent l’école de l’obéissance passive. "Des compétences visées plus limitées. De la maternelle au CM2, les programmes mettent l’accent sur la réception passive de la parole, sur la reproduction de routines et non sur les capacités de compréhension et d’expression orales et écrites qu’il faudrait pourtant développer".
Le document (format doc)
Source : Le Café pédagogique, 14/03/08
Le réquisitoire de Lang et Ferry
" Nous en appelons donc à l’honnêteté de Xavier Darcos et à son sens des responsabilités : il faut cesser de bouleverser sans cesse élèves, parents et professeurs à chaque changement de gouvernement ! Il faut au contraire préserver ce qui a été fait de bon par le passé, quelle
(coupure à reprendre)