Il s’agirait de définir un cadre qui permettrait une liberté pédagogique.
À partir des programmes 2002 [1], et en tenant compte d’expertises scientifiques complémentaires et de nos pratiques, nous pourrions offrir un cadre de travail solide, qui rassurerait les enseignants et les familles.
Nous pourrions revisiter le Plan Langevin-Wallon [2], d’autres projets, d’autres chartes pédagogiques et étudier les organisations des autres pays (on veut nous faire croire qu’il n’existe rien en-dehors de la France), en particulier le système finlandais [3].
Des organisations coopératives mettraient à dispositions des documents d’aides et des logiciels pour accompagner ces programmes bis : depuis les BT et fichiers de la pédagogie Freinet, jusqu’à l’élaboration de manuels en cas de besoin : voir, par exemple, les manuels libres de mathématiques pour le collège "Sésamath" [4].
Les Groupes Départementaux sont des lieux de formation et de soutien indispensables, en partenariat avec des Mouvements amis.
Il faudrait aussi créer un Syndicat [5] des usagers de ces programmes bis pour protéger ceux qui prennent des risques.
Une tentative de création d’un Front de l’Enfance [6] avait échoué en 1935. C’est peut-être le moment de s’y remettre ?